René Armand François Prudhomme, dit Sully Prudhomme ( - ) est un poète français, premier lauréat du Prix Nobel de littérature en 1901.
  • Il est tombé pour nous le rideau merveilleux, Où du vrai monde erraient les fausses apparences, La science a vaincu l'imposture des yeux, L'homme a répudié les vaines espérances.
    Poésies
  • La fausse modestie consiste à se mettre sur le même rang que les autres pour mieux montrer qu'on les dépasse.
    Pensées
  • Père avare d'amour n'est père qu'à moitié.
    Pensées
  • Viennent les ans ! J'aspire à cet âge sauveur, Où mon sang coulera plus sage dans mes veines, Où les plaisirs pour moi n'ayant plus de saveur, Je vivrai doucement avec mes vieilles peines.
    Poésies
  • Qui sait mourir n'a plus de maître.
    Poésies
  • La musique double la vie.
    Le Bonheur
  • Oh ! Passé ! Débâcle silencieuse des choses aimées qui s'en vont dans l'ombre, à la dérive, je ne sais où, hélas, insaisissables ! C'est fini, plus jamais cette grâce ne reviendra, elle est chassée par le temps...
    Journal intime
  • L'amour contient un infini désir de rendre l'être aimé heureux, c'est là toute sa dignité.
    Journal intime, 11 octobre 1862